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Ma sensibilité n'a pas de limite

Au beau au moche

Tout m'émeut


Ça passe par mes yeux, par mon cœur, par mon corps, par une vibration instantanée qui se propage dans toutes mes cellules


Je peux être émue aux larmes par la beauté, d'une plante, d'une fleur, d'un parfum, d'un paysage, d'un geste, d'un regard, d'une attitude bienveillante, respectueuse, d'un soutien


Je peux sombrer dans les abymes, tout autant, avec autant de facilité.


Je peux être une minute, une heure, un jour au plus haut de mon énergie, et puis, la minute, l'heure, le jour d'après être au plus bas.

J'ai pris cet ascenseur émotionnel comme un fardeau, un poids pendant plusieurs années. Jusqu'à ce que je réalise la richesse qu'il représentait.


Je n'ai pas appris à lisser cet ascenseur. Je n'ai pas appris à être moins sensible. Je n'ai pas appris à me cacher de ma nature profonde.

J'ai appris à l'apprivoiser, pour ne pas dire M'apprivoiser.


Je laisse ma tristesse, ma colère et mes méandres m'envahir, je leur laisse leurs places d'expressions et de libérations. Je peux accepter d'aller mal. D'être en bas de la vague. Je peux accepter de ne plus répondre au monde qui m'entoure pour le respect et les besoins de ma propre énergie. J'accepte de ne plus vouloir sauver les autres à mon propre détriment. J'accepte que mes yeux se mettent à pleurer, ma gorge se nouer, mon cœur se serrer. J'accepte la douleur physique, émotionnelle, les crises existentielles. Je sais aujourd'hui que tout est impermanent.

Mais je laisse aussi ma joie, mon excitation, ma créativité, mon bonheur et mon exaltation m'envahir. Je laisse la place à l'amour en tout. L'amour de mon monde, de mon environnement, des rencontres, des connexions d'âmes. J'accepte d'être profondément touchée par des actions, des paroles, des gestes aussi futiles soient-ils. J'accepte le soutien, l'amour des autres. J'accepte de plus en plus de recevoir en jouissant pleinement de ce que l'on m'apporte. Je mesure l'instant présent et là aussi son impermanence.


C'est tout cela qui, parfois, souvent, me font me sentir loin, très loin, de discussions et préoccupations qui ne me correspondent pas/plus. Il m'arrive de me sentir moins seule dans la nature, que dans un groupe de personnes avec lesquelles les échanges restent en "surface". La superficialité des échanges me lassent.


L'être humain a la capacité incroyable de converser avec ses paires, sans savoir ce qui anime l'autre, sans savoir comment la personne va réellement, comment elle se sent, ce qu'elle vit actuellement, ce qu'elle ressent, ce dont elle aspire.


Non, l'actualité médiatique ne nourrit pas notre être.


Nous avons pourtant tant à apprendre des uns et des autres, si nous retirions nos masques, nos voiles, et que nous puissions parler aussi dans notre vulnérabilité. Car c'est ici, que réside la force.



Angélique Rigaud - Energéticienne



📸 Benoit Peyrat

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