âđđđÌđ đđ đâđđđ„đđđ€đđ„đÌ, đđĄđĄđŁđđđ„đđ đđ đđ đđđđ„đđŠđŁ
- rigaudemilieer
- 29 juin
- 1 min de lecture
Oui, moi aussi, parfois, je galĂšre Ă ralentir. Câest comme si je voulais toujours courir plus vite, foncer plus fort, sans pause ni frein. Mais mon corps, lui, il me rappelle que je ne suis pas une machine. Il me crie ses limites, me secoue lâĂ©nergie, me force Ă freiner ou Ă plonger dans le silence.
Parce que je suis une camĂ©e de lâintensitĂ©.
Jâai soif de tout, je veux tout vivre, tout sentir, Ă fond. Pas Ă moitiĂ©. Pas Ă petit feu.
Câest cette flamme en moi qui brĂ»le, qui embrase tout, qui ne veut pas sâĂ©teindre.
Je veux sentir, vivre, goĂ»ter Ă lâentiĂšretĂ© de chaque vague, chaque feu, chaque frisson.
Et dans les mĂ©decines, câest le mĂȘme cycle :
MontĂ©e dâĂ©nergies fulgurantes, visions, vĂ©ritĂ©s qui me traversentâŠ
Et puis.
Le crash.
Une fatigue immense qui mâengloutit, qui mâarrache Ă toute volontĂ© de faire.
Et câest lĂ que commence lâintĂ©gration.
LĂ que je comprends que le corps, lui, sait.
Que lâĂ©nergie a besoin dâespace pour se dĂ©poser, pour sâancrer.
La vie nâest pas un sprint.
La vie, câest un marathon.
Un souffle long, profond, habité.
Et si je ne prends pas le temps de mâarrĂȘter,
câest elle qui mâarrĂȘte.
Parce quâelle veut que je sente. Vraiment. Pas juste que je consume.
Alors oui, je suis cette femme intense.
Mais je réapprends la lenteur.
Je rĂ©apprends Ă Ă©couter quand mon corps me dit : đâđđ đĄ đđđđđĄđđđđđĄ đđąđ đĄđą đđđ đđđđđ .



Commentaires