𝕃’𝕖𝕗𝕗𝕠𝕟𝕕𝕣𝕖𝕞𝕖𝕟𝕥 𝕒𝕧𝕒𝕟𝕥 𝕝’𝕖𝕟𝕧𝕠𝕝

Avant chaque élévation, l’effondrement.

Pas pour te briser.

Pas pour t’enfermer dans les ruines de toi-même.

Mais pour que quelque chose d’autre s’ouvre.

Quelque chose que seul l’invisible peut activer.

Un feu. Un feu sacré.

Celui qui ne brûle pas ta chair mais éclaire ton essence.

Celui qui traverse les couches d’oubli,

qui réveille les mémoires anciennes,

et murmure aux cellules :

« Rappelle-toi qui tu es. »

Ce n’est pas la chute qui compte,

c’est l’appel qu’elle renferme.

Un appel à te relever autrement.

À te redresser non pas en surface,

mais depuis la source.

Depuis cet espace inviolable en toi

où tout est encore possible.

L’effondrement n’est pas la fin.

C’est un rite. Une initiation.

Une secousse d’amour travestie,

qui vient bousculer les fondations anciennes

pour que naisse le temple véritable.

Alors, traverse.

Laisse le feu faire son œuvre.

Et vois,

comme en toi,

quelque chose de plus grand commence à respirer en toi.